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Laboratoire

Notre approche

La maladie

La maladie de Parkinson est une affection neurologique qui se manifeste principalement par des symptômes moteurs tels que des tremblements, un déséquilibre et une rigidité musculaire. Toutefois, des symptômes non moteurs existent également et apparaissent généralement des années avant l'apparition des symptômes moteurs. La maladie se caractérise par la détérioration progressive des neurones producteurs de dopamine, entraînant un déficit de ce neurotransmetteur dans le cerveau, qui est à l'origine des symptômes. Malheureusement, il n'existe actuellement aucun traitement qui puisse modifier la trajectoire de la maladie. Les traitements actuels visent uniquement à gérer les symptômes moteurs et non moteurs afin d'améliorer la qualité de vie du patient. Il est donc urgent de trouver une thérapie capable d'arrêter la progression de la maladie.

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La cible

La dégénérescence des neurones dans la maladie de Parkinson est principalement associée à l'agrégation et à l'accumulation d'une protéine appelée alpha-synucléine. Ces agrégats forment des fibrilles insolubles, qui sont une caractéristique de la maladie et sont communément appelées "corps de Lewy". Les agrégats d'alpha-synucléine perturbent le fonctionnement normal des cellules et conduisent finalement à leur mort. Des recherches récentes suggèrent que les agrégats d'alpha-synucléine peuvent également contribuer à des symptômes non moteurs, tels que les troubles cognitifs, les troubles du sommeil et la dépression. Par conséquent, le ciblage de ces agrégats toxiques constitue une approche prometteuse pour le développement de nouveaux traitements susceptibles d'arrêter ou de ralentir la progression de la maladie de Parkinson.

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La stratégie

Notre corps produit naturellement des anticorps pour lutter contre les infections. Ces anticorps sont uniques et chacun d'entre eux peut reconnaître une molécule étrangère ou un antigène spécifique. L'une des approches de CEREBRO Therapeutique consiste à développer une thérapie utilisant la région de liaison à l'antigène d'un anticorps contre la protéine alpha-synucléine. Cette protéine se trouve dans le cerveau et on pense qu'elle provoque la maladie de Parkinson lorsqu'elle s'accumule en grandes quantités. Normalement, les anticorps sont trop gros pour pénétrer efficacement dans le cerveau lorsqu'ils sont administrés dans la circulation sanguine. Il faut donc en administrer de grandes quantités, ce qui peut entraîner des effets secondaires indésirables. Dans notre quête d'une thérapie non invasive, nous avons créé des versions d'anticorps plus petites appelées fragments variables à chaîne unique (scFv). Ces "mini-anticorps" sont cinq fois plus petits que les anticorps de taille normale et le mini-gène synthétique correspondant qui les code peut être inséré dans un vecteur viral pour faciliter leur acheminement vers le cerveau. Le vecteur viral n'est pas infectieux et sert uniquement de support pour transporter le gène codant pour le scFv dans les cellules du cerveau. Une fois arrivé à destination, le mini-anticorps produit par ces cellules peut se lier à l'alpha-synucléine, empêchant ainsi son agrégation et stoppant la progression de la maladie de Parkinson.

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